Premier projet de cette nature en Afrique centrale, il permet la réception directe des images satellitaires et intègre un centre de compétences en télédétection pour contribuer au suivi des forêts et de l’environnement au Gabon et en Afrique Centrale.
Ségolène Royal indique que ce projet constitue une contribution forte à la COP 21 en matière de protection des forêts et de leur riche biodiversité, de préservation des ressources halieutiques et de l’océan. La Ministre annoncera que le Centre national d’études spatiales mettra à disposition des données supplémentaires pour le fonctionnement de ce projet.
Grâce à l’acquisition de compétence et des données satellitaires d’observation de la terre, le projet permettra :
– la mise en place d’un suivi du couvert forestier ;
– le suivi des dynamiques territoriales, la gestion durable des ressources naturelles et l’aménagement du territoire (pollutions marines, trafic maritime etc.) ;
– le développement d’une offre de formations spécifiques et de projets de recherches.
Etant donné l’importance du couvert nuageux tout au long de l’année au Gabon, l’installation d’une station de réception d’images satellites est considérée par les experts de ce domaine comme le meilleur moyen de suivre avec précision l’évolution du couvert forestier.
Ce projet est intégré à l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), institution centrale dans la mise en œuvre du programme de « Gabon Vert « (surveillance et protection des ressources naturelles) et de « Gabon bleu » programme de surveillance du Golfe de Guinée et de lutte contre les trafics illégaux.
La France a fortement soutenu ce projet
La France a mis à disposition une expertise importante pour la concrétisation de ce projet (Airbus, Institut de recherche et de développement, Institut géographique national, Office national des forêts, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Centre national d’études spatiales etc.). La région Guyane a également signé un accord de coopération pour le suivi des forêts tropicales.
Le projet SEAS Gabon est financé à hauteur de 9M€ (pour un montant global du projet de 12 M€) dans le cadre de l’Accord de Conversion de dettes France-Gabon dédié à la préservation des écosystèmes forestiers gabonais.
La forêt du bassin du Congo est le deuxième poumon de la planète
Avec 300 millions d’hectares, la forêt du bassin du Congo est le deuxième plus vaste massif forestier après l’Amazonie, caractérisé par une diversité biologique exceptionnelle, un stock permanent de carbone particulièrement élevé et un niveau d’anthropisation relativement peu important. 30 millions de personnes y vivent et elle fournit des moyens de subsistance à 75 millions de personnes.
La forêt du bassin du Congo abrite une biodiversité riche et variée, constituée
entre autres des espèces emblématiques de grands mammifères, comme les
grands singes et les éléphants.
Dans le cadre de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), les pays du bassin du Congo se sont engagés depuis plusieurs années dans la mise en œuvre d’une politique concrète et concertée d’aménagement durable des forêts publiques. Le Gabon s’est beaucoup investi dans la protection de ses forêts (85 % de la superficie du pays) avec un objectif de protection de 21 % du territoire au travers de la création de 13 parcs nationaux.
La station de réception des images satellites : l’implantation d’une station de réception directe satellitaire en Bande X qui permet la programmation et l’acquisition de données multi-sources optiques et radars de haute résolution en temps quasi-réel. L’antenne a été fournie par la société française Zodiac Data Systems. Le cercle de réception de l’antenne couvre la totalité des pays de la COMIFAC et les pays forestiers voisins.
Le centre accueille le directeur général, deux ingénieurs station (mécanique et électronique/radio fréquence) formés par Zodiac, deux ingénieurs pour l’opérationnalisation du service EarthLab Gabon appuyés par un assistant technique Telespazio, un responsable des relations extérieures. Sept étudiants gabonais ont suivi une formation à Montpellier et à Rennes. Trois d’entre eux ont intégré l’équipe depuis novembre 2014.
Source : Ministère français de l’écologie et du développement-durable et de l’énergie
En ce qui concerne le plan spatial, il vient d'arriver à la lumière que le gouvernement doit signer et archivé le plan spatial en confirmant les rumeurs et examiner le plan spatial dans effet. Ceci en dépit du fait que le gouvernement national doit encore identifié des violations juridiques graves dans le plan spatial – y compris le défaut de reconnaître ou même nommer l'écosystème de la zone protégée à l'échelle nationale. En des années passée UECN avait publié une évaluation les situations des menaces qui se passent dans la zone protégée et du plan spatial qui exigeait le gouvernement de diffuser les message du respect des limites du Parc sous le plan en conformité avec la législation nationale avant d'être approuvé. Il semble que le plan spatial archivé a été maintenu très calme.